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une analyse de l'enregistrement nº1 1 - Fermeture de E 0 Ø en syllabe ouverte et ouverture de [i] en syllabe fermée. 2 - Fermeture de E en finale devant R: 3 - Tendance à la confusion des nasales (réalisations intermédiaires) : long et lent, ton et temps sont prononcés de la même manière. 4 - Distribution particulière des A, avec une différenciation nette : le [a] tend vers [ae] devant R, la constriction pharyngale est très étroite pour : 5 - Les voyelles orales peuvent devenir complètement nasalisées par assimilation devant consonne nasale : 6 - On trouve [i] au lieu de yod (diérèse) dans Sociale [sosi'al] (trois syllabes) 1 - Assimilation consonantique puis réduction du groupe de consonnes: quinze jours 2 - Interversion de dans certains mots, suivie d'une assimilation : le plancher > el'plancher > ep'plancher 3 - R est souvent sourd, notamment en finale, où il abrège la voyelle précédente. Il est généralement très reculé (pharyngal) et il modifie alors le timbre de la voyelle précédente: 4 - L'absence historique de mouillé en picard fait qu'on prononce [1] au lieu du yod attendu: 1 - Tendance à l'abrègement des voyelles finales. R final, qui est sonore et allongeant en F.S., est ici sourd et abrégeant : 2 - Allongement de voyelles à l'avant-dernière syllabe des groupes ([a, e, ø, o] et nasales). L'accent se réalise surtout par la hauteur et l'intensité, peu par la durée, car dans l'ancien patois la durée vocalique servait à des oppositions phonologiques. D'où, par compensation, des allongements non finaux : gagner ma vie demande de dossier 3 - Les accents d'insistance se réalisent avec une énergie consonantique particulièrement forte: Reprise TReize avril QUinze Traits généraux de la pronociation du français du Nord |
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